.

Évolution des modes de transport à Grandjouan,
depuis les tombereaux des origines...
aux belaveuse-aspiratrice horizontales vers 1950...
jusqu'au camion-benne d'aujourd'hui.

histoire


PIONEERS IN ENVIRONMENTAL SERVICES

1867 François Grandjouan, a farmer and hauler, signs a contract with the city of Nantes (France) to clean the streets of mud and refuse, and convert it into manure. This is the beginning of a dynasty of 'scavengers.'

1870 Creation of a rag-and-bone company in Rouen and Chauny by the Soulier brothers.

1878 To facilitate the work of waste collectors, Émile Sarradin, an elected official in Nantes, proposes that residents place their waste in a bucket. This innovation is not well received as residents have become used to throwing everything on the street.

1912 Creation of Compagnie Générale d'Entreprises Automobiles (CGEA).

1919 CGEA gains part of the Paris market for the collection of household solid waste.

1927 Union des Services Publics introduces incineration for household waste.

1972 CGEA acquires part of the capital of Grandjouan.

1975
Creation of SARP Industries , the first European center for the treatment of toxic liquid waste.

1980 Compagnie Générale des Eaux takes control of CGEA.

1986 Creation of first drop-off centers.

1989 Creation of the Onyx brand.

1990 Soulier, a leading company in the recovery of paper and plastic, joins Onyx.

1996 Creation of Onyx's Cleaning Division combining the companies USP (stations and trains), Comatec (commuter transport) and Rénosol.

2000 Creation of Vivendi Environnement. The company is listed on the Paris Bourse (France) on July 20, 2000.

2003 Vivendi Environnement is renamed Veolia Environnement.

 
ITINERAIRE DE PIONNIERS DANS LES SERVICES A L'ENVIRONNEMENT

1867 François Grandjouan, agriculteur et transporteur décroche avec la ville de Nantes un contrat visant à débarrasser les rues des boues et immondices, pour les transformer en fumier. Début d'une dynastie de "répurgateurs".

1870 Création à Rouen et Chauny de l'entreprise des frères Soulier, maîtres chiffonniers.

1878 Pour faciliter le travail des éboueurs, (ou boueux ou boueurs, puisqu'ils retirent la boue) Emile Sarradin, élu nantais, propose de placer les ordures dans un seau. Innovation mal acceptée de la population habituée à tout jeter à la rue.

1912 Création de la Compagnie Générale d'Entreprises Automobiles (CGEA).

1919 La CGEA conquiert une partie du marché parisien du ramassage des ordures ménagères.

1927 L'Union des Services Publics lance l'incinération des déchets ménagers.

1972 La CGEA entre au capital de Grandjouan.

1975 Création de SARP Industries, premier centre européen de traitement des déchets toxiques liquides.

1980 La Compagnie générale des eaux prend le contrôle de la CGEA.

1986 Création des premières déchetteries.

1989 Création de la marque Onyx.

1990 Soulier, premier récupérateur européen de papiers et plastiques, intègre Onyx.

1996 Création du pôle Nettoyage d'Onyx réunissant les sociétés USP (gares et trains), Comatec (transports urbains) et Rénosol.

2000 Création de Vivendi Environnement. L'entreprise est cotée depuis le 20 juillet 2000 à la bourse de Paris.

2003 Vivendi Environnement devient Veolia Environnement. 
    



Les locaux historiques de la société Grandjouan, à Pont-rousseau au XIXè siècle.

134 ans après, Grandjouan quitte Rezé

Tout commence en 1867, quand la ville de Nantes décide de confier le nettoiement de ses rues à une entreprise privée. François Grandjouan, camionneur-manutentionnaire de navires à Nantes, obtient le marché en association avec ses trois fils : Paul, Jules et Francis. Hangars et cales à foins constitueront les premiers aménagements nécessaires à cette nouvelle activité, installée à partir de 1869 à Pont-Rousseau, au lieu-dit « La Tête des Mottes ». L'ancien hôtel des « Deux Boutons », situé sur le site, accueille alors les bureaux. 
 
La « répugnation », comme on l'appelle à l'époque, mobilise 60 « hommes-tombeliers », 110 femmes balayeuses, 110 chevaux et 50 tombereaux (voitures de charge qui peuvent être déchargées en basculant vers l'arrière). Le personnel travaille jusqu'à 14 heures par jour pour assurer la propreté de la ville : balayage des lieux publics, ramassage des chiens errants et enfouissement des animaux morts sur la voie publique, désinfection des urinoirs, nettoiement des rails du tramway, enlèvement du fumier... Le tri des ordures ménagères, appelées « gadoues », permet de réaliser un produit utilisé sur la rive gauche de la Loire pour graisser les vignes.

L'arrivée du tracteur à trois roues

Au fils des ans, les conditions de travail et les techniques s'améliorent. En 1909, la journée de travail est abaissée à 10 heures, les salaires augmentent et le personnel bénéficice d'un service médical en cas de maladie ou accident. En 1920, de nouveaux matériels sont conçus pour la collecte et le retraitement des ordures. Les chariots tirés par les chevaux se dotent de bennes amovibles à couvercles qui sont vidées à l'aide de grues à vapeur dans des parcs d'engrais organiques. Ces derniers permettent une fermentation accélérée des ordures ménagères. Le tracteur à trois roues vient remplacer les chevaux en 1934. Les locaux historiques de la société Grandjouan, à Pont-rousseau au XIXè siècle.
 
L'activité se développe. A partir de 1953, Grandjouan vend aussi ses services de collecte et de nettoiement à des entreprises privées. Plusieurs antennes spécialisées sont implantées à Nantes, Saint-Herblain, Guérande, le site historique de Pont Rousseau se limitant à l'accueil du Centre Nantes Services Publics.

Un effectif de 1,900 personnes

Aujourd'hui, Grandjouan Onyx est une filiale du groupe Vivendi qui opère sur la Bretagne et les Pays de la Loire. La société gère 13 unités de compostage, 10 unités de valorisation énergétique, 12 centres de tri, 15 centres d'enfouissement technique et 135 déchetteries. Elle emploie environ 1 900 personnes !

Avec l'arrivée des Nouvelles Cliniques Nantaises, qui ouvrent cet été sur l'espace du Confluent, l'entreprise quitte son site historique. Le 11 juin, les bureaux et hangars ont été vidés. L'activité a été transférée à Saint-Herblain, dans la zone industrielle de la Loire. Les nouveaux bâtiments, construits pour l'occasion sur 2 200 m2 regroupent également d'autres services : la direction départementale et ses quatre agences commerciales, la collecte de l'agglomération nantaise et de l'est du département, l'activité de nettoiement et l'activité industrie. Le site rassemble 250 personnes. Le siège régional reste lui, implanté sur l'île Beaulieu à Nantes.